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« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » (Edouart Herriot)
Vivement Le Cinema
Note
(96)
de Prieur (Jérôme)
édité par Kami Productions
Univers
Documentaire
Categorie
Cinéma Doc
Marque
Kami Productions
978-8554532652
Stock
35
Stock Min
23
Prix
36.67
Description
Durée : 52'
Qualité d'image : HD
Langues disponibles : allemand, anglais, français, portugais
Tout avait commencé, si l'on veut trouver un point de départ, au coeur de Paris, au fond d'une salle obscure le 28 mars 1798. Etienne-Gaspard Robertson va donner l'une des premières projections de sa Fantasmagorie, faire danser les spectres et les revenants .... Comment est-on passé de ce perfectionnement de la lanterne magique au cinématographe des frères Lumière ? L'invention est née tout au long du XIXème siècle de la rencontre - imprévisible - entre deux voies de recherche parallèles, entre les jouets optiques (philosophical toys) et la photographie du mouvement. Kinésigraphe, zootrope, praxinoscope, phénakistiscope,- sans citer le revolver ou le fusil photographique : les appareils d'optique aux noms parfois extravagants réunissent la dimension du jeu et celle de la pensée, oscillent entre la fascination pour les effets magiques produits par l'animation et la vitesse, et la soif de comprendre la physiologie de l'être vivant, d'analyser le phénomène de la vue. Toutes ces machines optiques d'avant l'ère du cinéma ont été littéralement partagées entre le désir de voir et la volonté de savoir. Robertson, Reynaud, Plateau, Muybridge et Marey ont été les protagonistes de cette aventure. Grâce à ces inventeurs de génie, nous parcourons ce XIXème siècle, qui se termine à Paris en 1895 dans le salon indien du Grand Café où a eu lieu la première projection publique du Cinématographe.